Soins pour séniors

List de nos services de gériatrie sur Bruxelles >>

Tous les hôpitaux du réseau iris (à l'exception des institutions spécialisées que sont l'HUDERF et l'Institut Julet Bordet) disposent d'un service de gériatrie. Cette répartition géographique étendue est indispensable dans le cadre de la médecine gériatrique, laquelle se doit d'être de proximité.

Le réseau gériatrique public d'iris est dès lors le plus important en Région bruxelloise, avec près de 300 lits G aigu (pour un millier sur le territoire), auxquels s'ajoutent, au travers de conventions de collaboration, 168 lits G-sub et 76 lits de psycho-gériatrie.

Ces mêmes hôpitaux du réseau iris possèdent, depuis 2007, l'agrément pour le Programme de soins pour le patient gériatrique (PSG). La pratique d'une médecine adaptée aux problèmes et aux besoins de la personne âgée fragile a connu ces dernières années un nouvel essor, suite à la mise en œuvre du PSG. Celui-ci prévoit que tout patient âgé fragile bénéficie d'une approche globale, dans un souci de collaboration et de communication intensive, avec les différents interlocuteurs de soins à domicile et du médecin traitant.

Le PSG repose sur cinq axes:

1. Le service d'hospitalisation. Il prend en charge les patients atteints de pathologies aiguës (infections, troubles cardiaques, pulmonaires, digestifs, neurologiques…) ou qui nécessitent un bilan non réalisable en hôpital de jour. Le but de l'hospitalisation est de traiter les patients et de leur permettre une récupération de leur autonomie afin qu'ils puissent rentrer dans leur milieu de vie habituel. L'équipe est composée de médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, logopèdes, neuropsychologues, diététiciennes, assistantes sociales, aides soignantes et logistiques.
2. La consultation gériatrique. Elle s'adresse aux personnes âgées qui présentent des situations complexes, auxquelles se mêlent des problèmes médicaux, psychologiques et sociaux. Elle a pour objectif final de poser des diagnostics et de suggérer et/ou d'adapter des traitements.
3. L'hôpital de jour gériatrique. Il met à disposition du médecin généraliste et du patient âgé la possibilité d'offrir des bilans diagnostiques, des traitements et de la revalidation de jour. Il assure une prise en charge individualisée.
4. L'équipe de liaison interne. Elle pratique une évaluation gériatrique chez tout patient fragile dépisté à l'aide de l'échelle ISAR et hospitalisé dans un autre service que la gériatrie. Un rapport, également communiqué au médecin généraliste, est adressé aux équipes soignantes, avec des propositions d'interventions au sujet des syndromes gériatriques (nutrition, incontinence, prévention de chutes...).
5. La liaison externe. Elle met l'expertise de l'équipe gériatrique de l'hôpital à disposition des médecins traitants et des soignants du patient à domicile ou en maison de repos et de soins afin d'optimaliser la continuité des soins.

Pour compléter et optimiser l'offre aux séniors, des hôpitaux du réseau iris disposent de liens fonctionnels avec des centres de revalidation gériatrique et psycho-gériatrique, comme l'Institut Pacheco du CPAS de Bruxelles et l'Hôpital de Revalidation gériatrique du CPAS de Woluwé-St-Lambert. En outre, bon nombre de maisons de repos et de soins, de centres de jour et d'associations de médecins généralistes disposent d'une convention de collaboration avec les différents PSG du réseau iris.

Différents projets en onco-gériatrie sont enfin en cours avec, entre autres, une convention de collaboration de l'Institut Jules Bordet avec le PSG du CHU-St-Pierre, hôpital avoisinant. 

Ensemble contre les fractures

Le projet multi-sites sur la valeur ajoutée d'un coordinateur multidisciplinaire pour la prise en charge du patient âgé avec fracture à basse énergie compte parmi les projets ciblés en cours au sein du réseau iris. Ce projet sollicitera la collaboration des gériatres dans le dépistage et la prise en charge de patients chuteurs avec ostéoporose via l'hôpital de jour et l'équipe de liaison interne.

Jusqu'à aujourd'hui, après un accident fracturaire spontané, peu de patients bénéficiaient d'un suivi en vue de prévenir le risque de chute et d'entamer une recherche d'ostéoporose et un traitement, le cas échéant.