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Conditions de travail des médecins spécialistes en formation
Pour rappel, le réseau IRIS rassemble tous les hôpitaux publics bruxellois (Institut J. Bordet, CHU Brugmann, Hôpitaux Iris Sud, Hôpital universitaire des enfants - Reine Fabiola et CHU Saint-Pierre) et prend en charge les stages d’environ la moitié des médecins issus de la Faculté de médecine de l’ULB, soit près de 400 MACS. Il s’agit d’une mission primordiale de notre réseau et d’un enjeu essentiel pour nos organisations, y compris dans cette période de pandémie que nous traversons si douloureusement …
Nos hôpitaux comptent beaucoup de services de stage et l’intégration à part entière des MACS dans ces équipes permet de maintenir la qualité de soins optimale pour nos patients, ce qui est notre priorité absolue. Cette intégration passe par le respect mutuel. Elle passe aussi par des conditions de travail décentes, tenant compte d’un certain équilibre avec la vie privée et adaptées aux nécessités d’un apprentissage long, exigeant et intensif des différentes spécialités médicales et de la vie en hôpital.
Il est réconfortant pour nous de constater que nos conditions actuelles sont fort proches des revendications des représentants des candidats spécialistes, avec des horaires prévisionnels, avec des temps de repos assurés, avec une indemnisation correcte des gardes et des heures supplémentaires, avec un nombre de jours de congés annuels comparable aux autres médecins, …
Dans le cadre des négociations fédérales en cours sur le statut des candidats spécialistes, nous avons mandaté un expert afin de défendre notre vision et nos conditions négociées depuis des années avec les représentants des MACS au sein de notre réseau et afin de soutenir l’instauration d’un régime de couverture sociale satisfaisant en cas de maladie.
Deux principes nous semblent essentiels pour réussir cette réforme :
1) Considérer qu’il s’agit de conditions minimales à respecter dans tout le pays, tout en laissant la liberté aux hôpitaux de conserver celles qui sont en vigueur si elles sont plus favorables. Le message doit être clair pour tous : nous avons réussi à instaurer un accord avec nos MACS sur un statut équilibré ; il n’est pas envisageable pour nous de revoir à la baisse nos contrats de stage.
2) Adapter le financement à ces conditions minimales et verser ce financement à ceux qui payent les stagiaires, c’est-à-dire dans notre cas aux hôpitaux et non aux maîtres de stage.